Un an après le triomphal "Puisque c’est écrit", Jean-Baptiste Guegan sera de retour, le 18 septembre, avec son 2e album, "Rester le même". Il est venu le présenter hier à "La Dépêche du Midi".
Il affirme vouloir "Rester le même". Malgré les 300 000 exemplaires vendus de son premier album ; malgré une tournée des Zénith qui a connu un large succès. Cette nouvelle vie n’a pas tourneboulé Jean-Baptiste Guegan, qui chante depuis près de 20 ans mais a tardé à avoir une reconnaissance nationale. L’affection que lui ont témoignée les fans de Johnny Hallyday, dont il possède naturellement la voix si profonde et émouvante, lui a fait chaud au cœur. Et donné des ailes à une carrière devenue hors du commun. On a retrouvé Jean-Baptiste Guegan à "La Dépêche du Midi" hier, inchangé, c’est-à-dire souriant et modeste. Affichant une belle complicité avec Philippe Russo, son directeur artistique.
Votre premier album a connu un succès incroyable tout en reposant sur un malentendu…
"Puisque c’est écrit" était un album hommage à Johnny Hallyday. Plusieurs chansons, écrites et composées par Michel Mallory, lui étaient initialement destinées. Mais il s’est passé quelque chose d’extraordinaire quand j’ai rencontré Michel. ça a tout de suite matché. Il a trouvé en moi un vrai artiste et non pas un usurpateur de Johnny, qu’il a connu pendant 50 ans. Mon métier, je le fais avec le cœur, avec sincérité.
La plupart des fans d’Hallyday vous ont tout de suite adopté…
Cela n’a pas été si facile que ça. Ils ont aimé ma manière d’incarner les chansons de Johnny. Certains étaient curieux, d’autres septiques… avant d’être bluffés Mais je le répète : je ne suis pas un imitateur. Et je m’adresse à tous les publics, pas seulement aux fans d’Hallyday.
Votre nouveau disque s’appelle "Rester le même". Vous n’avez donc pas changé ?
Non et les mots de Michel Mallory visent juste : "Je sais d’où je viens/Je ne me prends pas pour un autre". J’ai jamais eu la grosse tête ! Ce qui a changé, c’est que cet album n’est pas un nouvel hommage à Johnny mais mon album. Je m’y dévoile comme jamais. Mallory, avec qui j’ai partagé des choses très intenses, m’a dit : "Je vais écrire sur toi. Raconte-moi ta vie". Je lui ai tout balancé : les douleurs, les galères. Et cette passion pour la musique qui m’a permis de traverser les époques, de garder l’esprit positif malgré les difficultés.
Une chanson, "Mal barré", est sur ce thème. Est-elle autobiographique ?
Oui. J’ai connu une période compliquée. J’étais au creux de la vague ; dans le trou. C’était un peu l’enfer. Les paroles de Mallory le disent explicitement : j’ai frisé la correctionnelle, j’ai frôlé la cabane. J’étais un écorché vif : j’ai fait des conneries, je me suis enfoncé. La musique m’a libéré.
Pas si loin de Nashville
Le premier album de Jean-Baptiste Guegan avait été enregistré à Nashville sous la houlette de Philippe Russo, qui avait sélectionné la crème des musiciens américains. Confinement oblige, il a fallu innover pour le nouveau disque, confectionné à distance. "Heureusement, j’avais réalisé en amont des maquettes très poussées, raconte Philippe Russo. Et je bénéficiais du concours de mon alter ego sur place, l’ingénieur du son Chad Carlson. Les parties rythmiques ont donc été enregistrées à Nashville et transférées à Jean-Baptiste via le logiciel Pro Tools, que nous avons fait installer chez lui, près de Lille. L’album s’est constitué ainsi, dans une suite d’aller-retour sur Internet très fructueux".
September 01, 2020 at 10:11AM
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Jean-Baptiste Guegan : "J’ai fait des conneries. La musique m’a libéré" - ladepeche.fr
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